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La ferme du Fardelier

  • Photo du rédacteur: L'ambulante
    L'ambulante
  • 29 juin 2021
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 5 juil. 2021

Je prends de l'altitude pour la cinquième étape de mon aventure et je pars à la découverte de ce que veut dire être éleveur de brebis d'alpage. Amandine et Léo m'accueillent dans leur ferme à Beaune en Savoie avec leur 80 brebis endémiques de la région, les Thônes et Marthod.



Programme :

1- La traite

2- Le fromage

3- La vente

4- Les foins


1- La traite

Être éleveur de brebis est un métier magnifique, mais quel boulot ! Pendant la haute saison de lactation, entre mars et août, Léo se lève tous les jours pour être à la traite à 5h du matin et y retourne vers 17h.


Depuis un an, une nouvelle piste rend les alpages accessibles en voiture. Elle donne l'opportunité à Amandine et Léo de mettre en place un système de traite mobile. Les brebis passent donc toute la saison en alpage et mangent tous les jours de l'herbe bien fraîche! Pour avoir cette qualité de vie et donc de lait, Pierre vient en renfort pour installer les parcs, s'occuper des brebis et des agneaux l'été.


La piste offre aussi un certain confort de travail car avant, il fallait monter tout le matériel à dos d'homme, et les alpages ça grimpe !

Pour aller plus loin dans leur démarche et apporter le plus de cohérence possible à leur exploitation, Léo et Amandine espèrent pouvoir passer leur future saison estivale dans un chalet d'alpage pour produire leurs fromages sur place et éviter les allers et retours.


2- Le fromage

Une fois la traite du soir et du matin effectuée, il faut vite transformer ce lait. Tous les matins, Léo ou Amandine produisent donc des yaourts, de la tomme ou des petits fromages frais.



Ici, pas de gachis ! La ferme du Fardelier produit peu de lait mais de très grande qualité. Pour le valoriser au maximum, Amandine et Léo font aussi du sérac. Après la fabrication de leurs fromages, ils récupèrent les matières grasses du petit lait en le chauffant et cela fait du sérac, un délicieux fromage à tartiner. Enfin, le reste du petit lait servira à nourrir les trois cochons de la ferme.


3- La vente

Pour assurer la bonne gestion économique de la ferme, il est primordial de valoriser ses produits par la vente. La ferme du Fardelier fait donc de la vente directe, dans des magasins et sur un marché local.

Un système de consigne pour les yaourts marche très bien. A chaque marché, Amandine récupère de nombreux pots vides que les habitués s'empressent de racheter pleins. Il est vrai qu'ils sont délicieux !

4- Les foins

Une autre activité très importante pour cette saison, c'est le foin. Comme les brebis sont en alpage cette année, de nombreux terrains sont libérés en bas pour faire les foins et c'est toute une histoire.



Sans trop l'abimer mécaniquement il faut quand meme l'andainer pour l'aérer, le faire sécher au soleil et le mettre en ballots. Il faut environ 4 jours pour que le foin sèche et malgré la technologie actuelle, la météo joue souvent des tours. S'il pleut sur du foin coupé, il risque de pourrir et sera perdu.



Pour assurer une bonne qualité de foin, Léo a beaucoup travaillé sur la qualité de ses prairies. D'année en année, une fauche plus ou moins précoce permet de sélectionner les végétaux pour créer des prairies avec une très grande biodiversité végétale et animale. Cette variété végétale rend le foin très qualitatif, donc une nourriture très riche pour les brebis l'hiver.

Merci beaucoup à Léo et Amandine pour leur accueil. J'ai adoré découvrir ce métier, dans un cadre splendide et goûter tous ces fromages délicieux !

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Pour participer au monde de demain, j'ai décidé de venir à votre rencontre découvrir la permaculture et ses acteurs.

Si vous souhaitez faire partie de l'aventure, n'hésitez pas à me contacter !

 

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